De plus en plus de gens vivent avec des maladies chroniques, ce qui justifie de la part du service de santé communautaire du Centre francophone de Toronto une attention particulière.
Sa coordonnatrice Lucie Chauvette lançait ce mois-ci une série d’initiatives, baptisée Parlons de vivre mieux avec la maladie chronique, visant à sensibiliser le grand public sur le problème et sur les ressources disponibles.
On parle ici de cancer, maladies du coeur, AVC, diabète, arthrite, asthme, VIH, maladies mentales, etc., c’est-à-dire «des maladies dont on souffre pendant plus qu’un an», explique Mme Chauvette en entrevue à L’Express.
Celle-ci reconnaît que cette définition a évolué par rapport à l’idée traditionnelle d’une maladie chronique davantage associée à un handicap permanent ou une lente détérioration comme l’arthrite contre laquelle on se croit impuissant.
«Une personne peut vivre avec le cancer pendant cinq ans ou plus, à partir du diagnostic jusqu’aux traitements et même au-delà», image Mme Chauvette. «Cela fait donc bel et bien du cancer une maladie chronique.»