Le bonheur de nos enfants

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Publié 20/11/2012 par Karine Boucquillon

Pourquoi parle-t-on si peu de bonheur à nos enfants? Pourquoi ne leur dit-on pas plus haut et plus clair qu’il faut trouver le moyen d’être heureux, d’exercer une profession, des activités qui nous épanouissent, de s’entourer des gens qu’on aime et qui nous aiment, et d’oser changer quelque chose si notre vie ne nous satisfait pas?

L’amour est la base d’une vie réussie, une enfance sans amour est une enfance perdue.

Toutes les souffrances de l’humanité viennent d’un manque d’amour. L’amour doit être au cœur de leur éducation, les aimer veut dire les encourager à être eux-mêmes, à aller plus loin que nous, à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent et à y trouver leur place.

La vie est évolution, l’évolution de génération en génération est une nécessité pour la survie de l’espèce humaine.

L’évolution se produit dans les deux sens. Nous mettons nos enfants au monde et ensuite ce sont eux qui nous mettent au monde. Nos enfants font de nous de meilleurs êtres humains. Ils nous font grandir, devenir responsables.

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Et tant qu’ils sont petits, protégeons leur innocence et préservons leur pureté en étant nous-mêmes intègres et clairvoyants.

Un de nos rôles de mère consiste à faire de nos filles des femmes bien dans leur cœur, leur tête et leur corps même sans les attributs de l’apparence – capables d’aimer, de se faire respecter et de respecter l’homme à qui elles se donneront.

En leur donnant cet exemple nous-mêmes. Notre rôle de mère consiste également à faire de nos fils des hommes de cœur et d’honneur c’est-à-dire des hommes de parole et d’intégrité, quelles que soient nos origines, notre milieu social.

Qu’ils nous respectent, nous leurs mères, afin que plus tard ils respectent leurs femmes. Respecter les autres et se faire respecter fait partie de l’éducation de nos enfants. Élevons-les pour en faire des adultes, des citoyens, des partenaires de vie dignes et imprégnés d’humanité, de justice et d’équité. A cet égard, une petite anecdote me vient à l’esprit.

Voici un an ou deux, faisant la queue avec mon fils dans un centre commercial, nous étions précédés d’une mère de famille accompagnée de deux jeunes garçons d’une dizaine d’années. L’un des deux semblait être son fils.

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La femme était élégante et vivait vraisemblablement une vie matériellement confortable. Leur conversation était vive et soudain le fils a commencé à insulter sa mère de manière intolérable. Elle est restée figée. Elle tentait d’exprimer une certaine désapprobation, mais sans conviction ni fermeté. Son fils savait qu’elle céderait à son autorité d’enfant.

Cette femme a clairement laissé son enfant prendre le pas sur elle dès le plus jeune âge. Peut-être a-t-il l’image d’un père dominateur et irrespectueux envers sa femme? Peut-être ne réagit-elle pas devant les abus de son mari. Comment cet enfant agira-t-il avec sa mère lorsqu’il sera adolescent et avec sa femme lorsqu’il sera marié?

Quel futur homme, citoyen, conjoint et père faisons-nous de nos fils? Quelle future femme, citoyenne, conjointe et mère faisons-nous de nos filles? Nous avons été enfant, adolescent, jeune adulte. Qu’aurions-nous aimé voir, entendre de nos parents?

Soyons fiers de nos enfants, rendons-les fiers de nous.

www.karineboucquillon.com

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