À moins que le néo-démocrate Joe Pantalone ne soit élu le 25 octobre prochain, le prochain maire ou la prochaine mairesse de Toronto lancera un appel d’offres à l’entreprise privée pour le ramassage des ordures.
En effet, les libéraux Rocco Rossi et George Smitherman, le conservateur Rob Ford et l’indépendante ou inclassable Sarah Thomson, les candidats et candidate les plus en vue, souhaitent tous privatiser ce service municipal sur réception de la première offre intéressante.
Empoisonnés l’été dernier par le syndicat des employés municipaux, qui a cessé de ramasser les ordures et qui a aussi fermé les piscines et les camps de vacances, les Torontois attendent patiemment le jour du scrutin pour se débarrasser de la clique qui a permis de tels abus et qui considère l’Hôtel de Ville comme sa chasse gardée.
Rocco Rossi a choisi le 28 juillet, jour anniversaire de la fin de la grève de 2009, pour souligner qu’il «ouvrira le ramassage des ordures à un appel d’offres au cours de son premier mandat, dans le but d’épargner des millions de dollars par année et de prévenir une grève comme celle qui a transformé nos parcs et espaces publics en dépotoirs l’an dernier». (Traduction libre d’un texte lu dans son site internet.)
George Smitherman promet carrément que «ça ne se reproduira pas» avec lui comme maire. Il nuance toutefois en disant «considérer» la privatisation du ramassage et du recyclage des ordures, «sur une base quartier par quartier, quand le niveau de service peut être amélioré ou maintenu à des coûts moins élevés»…