Depuis quelques mois, une nouvelle galerie d’art contemporain, entièrement dédiée aux artistes québécois, est littéralement venue faire son nid dans une ancienne usine à whisky, en plein coeur du quartier historique de la Distillerie, à Toronto.
Des œuvres d’art, éclaboussures de couleurs vives et lumineuses, ycôtoient d’anciennes machines servant à distiller, à peser et à mettre en tonneaux l’alcool. Plus loin, de larges poutres apparentes courent le long des plafonds s’élevant à 14, parfois, à 16 pieds de hauteur.
Saint-Jean-Baptiste oblige, l’ouverture officielle de la galerie a eu lieu le samedi 24 juin dernier. Un lancement en grande pompe qui s’est célébré à renforts de poutine et autres plats traditionnels.
Les artistes représentés, Jean-Pierre Lafrance, Sylvain Tremblay, Léa Rivière et, entre autres, Nicolas Ruel, ont fait le déplacement depuis Montréal. Le temps d’une soirée, ils se sont joints aux collectionneurs torontois pour une petite fête destinée à souligner l’arrivée récente, sur le marché de l’art torontois, de la Galerie Thompson Landry.
La passion pour l’art
Le propriétaire, Sylvain Landry, est un chanteur d’opéra qui vit à Toronto depuis 12 ans. À ses heures perdues, M. Landry est aussi un collectionneur passionné, amoureux éperdu d’art. Il pourrait en parler pendant des heures, évoquant au détour d’une conversation la relation spéciale, interpersonnelle et toujours changeante, qui unit la toile à son propriétaire.