Depuis le début de la crise sanitaire, le Commissariat aux langues officielles (CLO) a noté une série d’accrocs aux obligations linguistiques chez les institutions fédérales et dans la société canadienne.
Par exemple, l’information relayée en français lors des points de presse n’a pas toujours été de qualité équivalente à celle qui l’était en anglais et des règlements quant à l’étiquetage de produits désinfectants et de nettoyage ont pu être temporairement ignorés.
Le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, a d’ailleurs confirmé en avril dernier avoir reçu des plaintes à cet égard de la part de citoyens inquiets et a indiqué qu’il allait préparer un rapport spécial sur les langues officielles en situation d’urgence.
Sondage
Pour documenter la situation actuelle et d’autres situations d’urgence plus ponctuelles qui se sont produites ces dernières années (pensons, notamment, aux ratés maintes fois documentés dans les communications en français provenant des systèmes d’alertes automatisées sur les appareils mobiles), le CLO a mené le mois dernier un sondage auprès de la population canadienne sur son site Web.
Ce sondage invitait les citoyens à témoigner des difficultés qu’ils ont eues à obtenir des renseignements des institutions fédérales dans la langue officielle de leur choix, soit durant la pandémie de CoViD-19, soit dans d’autres situations d’urgence.