L’agriculture en ville, c’est possible

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Publié 09/08/2011 par Mélissa Joseph

L’agriculture urbaine est désormais enracinée dans la culture torontoise. Cultiver des aliments dans son arrière-cour, dans son jardin communautaire ou sur son balcon, grand ou petit, est un mouvement si populaire qu’il est difficile de déterminer le nombre exact des Torontois qui aménagent un espace pour produire des aliments. Certains vous diront que ça permet d’économiser, de manger des aliments frais et de réduire l’empreinte carbone. Martina Rowley, animatrice communautaire pour EcoSpark, ajoute que l’agriculture moderne est aussi «LA solution pour augmenter l’autosuffisance des foyers à faibles revenus».

Quoi qu’il en soit, la croissance de l’agriculture urbaine s’apprête à prendre un autre élan le samedi 13 août, lors de la première édition d’un Salon sur l’agriculture urbaine Food From Small Spaces Fair à Toronto.

«Le but de ce rassemblement est d’apprendre aux gens comment cultiver dans de petits espaces tels que dans le jardin de leur maison ou sur le balcon leur appartement», souligne Mme Rowley, cofondatrice de l’événement.

Il suffit d’une visite rapide sur la toiture du centre d’activité communautaire AccessPoint, avenue Danforth, pour comprendre la faisabilité d’un tel projet urbain.

Des centaines de pots recyclés et de toutes grosseurs sont installés méthodiquement en hauteur sur des surfaces verticales et traditionnellement sur le sol. Des fruits, des légumes et d’herbes y germent.

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Tout comme les trésors de la grotte d’Alibaba, la couleur et la variété des récoltes du jardin sur le toit d’AcccessPoint séduisent et stimulent la créativité à vouloir reproduire la même chose. Et ce n’est pas sorcier, rassure Mme Rowley. Il suffit de se trouver un espace approprié, de mettre la main sur des récipients et d’avoir de la bonne volonté.

Jardins communautaires

De fait, plus d’une centaine de jardins communautaires se répartissent dans les 44 quartiers de Toronto.

Ils ont la réputation d’être des «centres de formation» pour les citadins qui souhaitent se convertir à l’agriculture moderne. Ils jouent aussi un rôle social: celui d’initier des rassemblements communautaires et des échanges de connaissances. L’agriculture urbaine profite même aux banques alimentaires qui profitent de la générosité des organismes communautaires et des citoyens qui offrent une partie de leur récolte.

À la mode

La production de récoltes par des citadins est le sujet d’étude de plusieurs experts et de grande ville d’un bout à l’autre de la planète.

À moins de 400 km de Toronto, la ville américaine de Detroit prévoit entre autres investir une trentaine de millions de dollars afin de favoriser l’agriculture urbaine sur des terrains abandonnés en raison du déclin de l’industrie automobile.

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Ici même, le mouvement est menacé par de possibles compressions budgétaires suggérées par la firme KPMG mandatée par le conseil municipal. Mais cette menace n’aura pas raison de Martina Rowley dont la motivation est d’initier les Torontois à l’agriculture urbaine samedi prochain.

Le Salon sur l’agriculture urbaine, Food from Small Spaces Fair) se tiendra au 310 Avenue Danforth (Eastminster United Church), 13 août 2011. Pour trouver le jardin communautaire le plus près de chez vous:
http://www.tcgn.ca/wiki/wiki.php?n=TorontoGardens.FrontPage

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