2010 marque l’anniversaire des 100 ans de l’ACFÉO, qui est entre-temps devenue l’ACFO puis l’AFO. Pour fêter ça dignement, et en partenariat avec l’Université d’Ottawa, le College Glendon de Toronto, l’Université de Hearst-Kapuskasing-Timmins, l’Université Laurentienne et le Conseil scolaire district catholique Centre-Sud, l’AFO organisait un événement en vidéoconférence, suivi d’une réception.
Tous les orateurs présents l’ont rappelé avec ferveur, les 100 ans de l’AFO marquent surtout 100 ans de lutte pour les droits des francophones, pour l’obtention de services et pour une vie en français et non une survie comme certains le prétendent.
Organisé mercredi 20 décembre dans la magnifique enceinte du Manoir Glendon, l’anniversaire des 100 ans de l’Assemblée de la francophonie aura également été marqué par le lancement en grandes pompes de l’ouvrage de notre collaborateur Paul-François Sylvestre,«l’historien des Franco-Ontariens», comme il a été présenté, 100 ans de leadership franco-ontarien.
Ce livre rassemble des données sur les différents présidents successifs de l’organisme porte-parole de la francophonie en Ontario, décrivant leurs combats et leurs avancées. Tant la ministre des Affaires francophones que l’actuelle présidente de l’AFO, Mariette Carrier-Fraser ont souligné l’importance de tels ouvrages sur l’histoire franco-ontarienne. Il faut apprendre l’histoire, étudier la communauté francophone, mais surtout, et là toutes les voix, politiques ou pas, parlent à l’unisson pour affirmer qu’il faut vivre en français.
Les dossiers urgents ne sont certainement plus les mêmes qu’il y a 100 ans, comme l’a précisé la présidente de l’AFO lors de son discours officiel. «En 1910, l’objectif c’était l’éducation. Aujourd’hui ce sont la culture, la santé, l’économie, l’accueil des nouveaux arrivants, le développement social.»