Les représentants MREF (minorités raciales ethnoculturelles francophones) au sein de l’AFO (Assemblée de la francophonie de l’Ontario) devaient être des élus de l’Union provinciale des minorités raciales ethnoculturelles francophones de l’Ontario, et ce n’est plus le cas. Tel est le grand débat qui s’est déroulé samedi lors de l’assemblée générale de l’UP-MREF au Metro Hall de Toronto.
Aimé M. Kabuya, président de l’UP-MREF affirme la volonté qu’a l’organisme dont il est le représentant de décrocher plus de représentation au sein du leader communautaire francophone en Ontario, l’AFO.
Après avoir passé en revue tous les éléments techniques d’une assemblée générale, les membres présents ont lancé le débat sur le manque de pouvoir des représentants MREF à l’AFO.
Contact perdu
Pour le président de l’UP-MREF, les membres représentants les MREF au sein de l’AFO ne sont plus en contact permanent avec son organisme et donc les dossiers n’avancent pas de la manière dont l’UP-MREF voit les choses.
Il insiste sur le fait que beaucoup de problématiques traitées à l’AFO, comme l’immigration, l’éducation, le chômage touchant de très près les immigrants des minorités raciales ethnoculturelles et il n’y aurait plus, selon lui, de relations étroites avec les représentants MREF de l’AFO. «On ne sait pas ce qu’ils font sur le terrain», indique-t-il.