L’action communautaire pour protéger l’environnement

Dans le cadre du programme «Écoliers actifs et en sécurité» (ÉAS) de l’organisme Green Communities, Gabriel Sirois, coordonnateur francophone de ÉAS, a travaillé avec quatre écoles du CSDCSO pour sensibiliser les jeunes aux modes de transports actifs par le biais du projet «Tricycle», visant l’augmentation de l’activité physique et la réduction de la pollution.

Par l’entremise de son initiative «Printemps…Action!» célébrée entre la Journée de la terre (22 avril) et la Journée de l’air pur (3 juin), Green Communities Canada, organisme impliqué dans la protection de l’environnement par le biais de l’action communautaire, organise annuellement de nombreux événements pédestres visant à sensibiliser les communautés à l’importance de l’utilisation de modes de transports actifs pour une meilleure santé et moins de pollution.

«Tricycle», démarré en février, fait partie du programme francophone ÉAS lancé dans le cadre de «Printemps…Action!». Le projet unit des participants issus des trois paliers universitaire, secondaire et élémentaire.

Réduire la pollution

«Le projet a pour but de sensibiliser les jeunes et leurs communautés d’écoles à l’importance de l’utilisation des modes de transports actifs pour élever le niveau d’activités physiques quotidiennes, améliorer la sécurité routière, réduire la congestion des artères et la pollution, et renforcer la cohésion des collectivités», explique le coordonnateur du programme ÉAS .

Le projet «Tricycle» fait référence au transport actif et implique trois étapes de réalisation et trois groupes de participants: des étudiants du Collège universitaire Glendon, des élèves des écoles secondaires Collège français et Étienne-Brûlé et des écoliers de leurs écoles élémentaires nourricières Gabrielle-Roy et Maison Montessori du CSDCSO.

La première étape a consisté en une rencontre des élèves du secondaire avec des étudiants bénévoles du Collège Glendon au Campus Glendon, sur le thème du transport actif.

Élaboration du projet

Durant cette rencontre, les élèves ont acquis des outils d’élaboration du projet et commencé à se l’approprier. Leur but ultime étant d’organiser une journée de sensibilisation sur le transport actif destinée aux petits des deux écoles élémentaires participantes, et devant se dérouler sur leurs sites respectifs. La deuxième partie du projet s’est effectuée dans les écoles élémentaires où les élèves du secondaire ont animé un exercice de visionnement auprès des plus jeunes, pour les sensibiliser à l’importance d’intégrer le transport actif pour diminuer la pollution et améliorer la santé.

Par exemple, avec l’aide du coordonnateur du projet, les élèves du Collège français du cours d’environnement de la classe de l’enseignant Kaba Diakité et des écoliers de Gabrielle-Roy, se sont répartis en trois groupes de participants pour échanger sur le thème des modes de transports actifs, mardi 27 avril.

Les petits ont créé un article portant sur le sujet et inventé des modes de transports actifs rigolos qu’ils ont pratiqué sur place. Ex: Marcher en sautant sur une jambe, courir à deux en tenant un ballon entre les têtes etc. Il ne faut pas oublier de s’amuser en apprenant!

L’école, au centre du projet

«Il est important de placer l’école au centre du projet qui se veut collectif, pour développer le capital social et économique de l’ensemble des membres de la communauté d’école: les jeunes, leurs familles, leurs enseignants, les intervenants scolaires, la communauté», indique Gabriel Sirois.

Le projet a culminé lors de la troisième et dernière étape du projet où par exemple, les élèves Éco-ambassadeurs de l’école Étienne-Brûlé ont transformé, mercredi 28 avril, la cour de l’école Maison Montessori en «Éco village Montessori» avec sept stations représentant une ville écologique.

«C’était beau à voir! … Il y avait une mairie, un cinéma avec sketches sur l’écologie, une centrale électrique où l’on expliquait les énergies renouvelables aux enfants… bref, c’était génial! Nous sommes vraiment très fiers de nos élèves!», mentionne Denise Petitpas, animatrice culturelle du CSDCSO.

Pour leur part, les élèves du Collège français organiseront leur activité de sensibilisation auprès de l’école Gabrielle-Roy, mardi 12 mai.

Une belle concrétisation de la politique d’aménagement linguistique (PAL) impliquant trois des axes d’intervention pédagogique de la PAL: l’apprentissage, le leadership participatif et l’engagement communautaire. Le tout en français et en lien avec le programme d’études environnementales!