«La réalité dépasse l’affliction», chantait Benoît Paradis lors du premier concert Coup de coeur de l’automne la semaine dernière au Daniels Spectrum, devant une salle comble et enthousiaste.
La réalité est qu’un public a rarement autant ri durant une performance de jazz.
Il faut dire que les textes de Benoît, chantés d’une voix nonchalante et résignée, sont d’une simplicité trompeuse, du genre: «Il cherchait une femme comme on cherche une bouée, le vague à l’âme».
Entre deux chansons, le chanteur s’adressait au public avec humour, offrant un curieux mélange de comédie physique à la Woody Allen, d’autodérision à la Charlebois et du charme attachant d’un Robert Downey Jr., minimisant sa peine.