La remontée du dollar canadien a rendu la Jamaïque nettement plus abordable. En outre, la Jamaïque propose de plus en plus d’hôtels tout compris à prix modérés. De très grands centres de vacances espagnols sont sur le point d’ouvrir en Jamaïque qui devient donc une alternative majeure aux destinations soleil habituelles. Cette compétition fait d’ailleurs baisser les prix des hôtels de plus haute gamme; par exemple, les luxueux complexes Sandals coûtent moins chers qu’avant.
«Beaucoup de gens se lassent du triangle Mexique, Cuba, République Dominicaine. Il veulent du nouveau et la Jamaïque est un pays diversifié, magnifique et de plus en plus abordable», explique Louise Paquette, responsable du marketing de la Jamaïque.
Ces facteurs positifs génèrent de plus en plus de vols directs sur la Jamaïque. Et les voyageurs sont au rendez-vous: de janvier à octobre 2006, 119 288 Canadiens sont allés en Jamaïque, en hausse de 32 % sur la même période l’an dernier. Ces chiffres totaux demeurent timides en comparaison de Cuba et de ses 600 000 Canadiens annuels, mais l’augmentation jamaïcaine est fulgurante, et ce n’est qu’un début.
Une adaptation à faire
Par ailleurs, il y a une adaptation à faire pour les voyageurs habitués à des destinations hispanophones. Les Jamaïcains sont sympathiques… si le visiteur est souriant et ouvert, mais les Jamaïcains peuvent sembler très froids, alors que les hispanophones ont habituellement la bonne humeur accrochée aux lèvres. Pour les Torontois, il est fascinant de retrouver les racines de la culture musicale et gastronomique de la Jamaïque, si présente dans la capitale ontarienne.
Une fois là-bas, on découvre aussi la danse, la peinture et la sculpture de la Jamaïque. Et on admire une végétation luxuriante, qui rappelle la Martinique. Il est à noter que la Jamaïque est plus chaude que Cuba au plus fort de l’hiver, car la Jamaïque est complètement isolée de l’Atlantique et de ses courants d’air froids.