La guitare au coeur d’un cabaret-chanson

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Publié 14/02/2012 par Guillaume Garcia

Historiquement c’est un six coups que les hommes portaient à la ceinture pour montrer leur pouvoir; aujourd’hui on remplace le six coups par six cordes et l’effet reste le même, surtout quand on multiplie six cordes par trois guitares et six mains. L’Alliance française avait rassemblé une belle brochette de guitaristes vendredi soir dernier pour un cabaret-chanson mettant à l’honneur le plus connu des instruments.

Madagascar Slim, Philippe Flahaut et Philippe Lafrenière ont démontré leur talent avec une guitare, ou une basse dans les mains, au public venu en nombre s’asseoir sur les chaises de la galerie Pierre-Léon de l’AFT.

Chacun dans leur style, les artistes ont fait parler la poudre et les distorsions pour voguer au gré des accords et des solos, passant du blues au folk en croisant au large des côtes du funk et de la musique traditionnelle de Madagascar.

La guitare était la vedette, que ce soit entre les mains des musiciens ou dans les chansons interprétées, comme la célèbre, mais non moins géniale While my guitar gently weeps.

Philippe Flahaut trouve surtout son bonheur dans les rythmes blues où il est le plus à l’aise et reprend plusieurs chansons françaises connues, comme Guitar Song, de Bernard Lavilliers, ou encore Telecaster de Francis Cabrel. Bon il faut s’avouer que le blues en français ne restera pas dans les annales de la musique.

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Philippe Lafrenière cherche plus la percussivité dans les sons de sa guitare, ce qui se traduit par des riffs plus saccadés. Percussionniste de formation, le jeune musicien d’Ottawa tripote aussi la basse et la banane-maracas!

Multi-instrumentiste, sa technique peut se caractériser par une spontanéité insolente dans la façon de construire sa musique.

De son côté Madagascar Slim a fait découvrir au public la musique traditionnelle de son île tout en expliquant comment elle peut être transférée techniquement sur une guitare. Les trois guitaristes se sont livrés à plusieurs envolées en solo qui ont à chaque fois époustouflé le public conquis de l’Alliance française de Toronto.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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