La Galerie Glendon aux couleurs latino

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Publié 01/10/2013 par Nicolas Dot

Rassemblant des œuvres de cinq artistes latino-américains, l’exposition Espaces Partagés, présentée à la Galerie Glendon jusqu’au 11 octobre, s’inscrit dans le 22e festival des Mots et des Images où la topographie artistique et culturelle des Amériques a la part belle.

La richesse culturelle de l’Amérique Latine est mise en avant dans tout Toronto et plus particulièrement à Glendon, le campus bilingue de l’Université York, qui accueillera de nombreuses conférences, présentations et spectacles.

Espacios Compartidos rassemble cinq artistes, l’Uruguayenne Mira Martinez, le Panaméen Oswaldo León Kantule, le Colombien Carlos Torres, la Jamaïquaine Shaniqueki Bartley et la Canadienne Charmaine Lurch, qui affichent fièrement leur passion pour ce continent.

Riche en variétés

«Chaque création est différente. Chaque artiste vient d’un endroit différent. Pour cette exposition, la galerie Glendon est, en effet, vraiment, un espace où l’on partage notre art», déclarait Shaniqueki Bartley, en entrevue à L’Express.

Des invités de marque comme le ministre des Affaires civiques et de l’Immigration de l’Ontario, Michael Coteau, ou des représentants des corps consulaires argentins, brésiliens ou chiliens étaient présents pour contempler des œuvres des plus originales et diverses.

Quand on compare par exemple les deux tableaux de Shaniqueki Bartley s’inspirant de l’artiste mexicaine Frida Kahlo d’une part, la sculpture de Charmaine Lurch, représentant des abeilles sauvages, d’autre part, on perçoit clairement le pluralisme de styles proposé.

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Les deux tableaux de l’artiste jamaïquaine sont diamétralement opposés. Selon sa description, sa première œuvre représente «une femme des caraïbes témoin d’un mélange de plusieurs civilisations». Et son second tableau est un triptyque en mosaïque représentant l’amour qui chante, puis déchante, mais qui «garde toujours trace d’un début triomphant».

Les abeilles sauvages en fils de fer colorés de Charmaine Lurch symbolisent le côté invisible des choses, les minuscules composants de notre monde. «Plein d’animaux nous entourent», nous confie l’artiste canadienne et «même certains d’entre eux ne sont pas visibles».

Fin en chansons

Le vernissage de cette exposition basée sur un partage d’images, de créations, de sculptures et de peintures s’est conclue sur une touche musicale grâce à la voix vibrante et colorée de la chanteuse mexicaine Rosy Cervantes.

Là encore un partage total d’espaces et d’inspirations pluriels.

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