Le 70e congrès pancanadien de l’ACELF, l’Association canadienne d’éducation de langue française, a animé Calgary du jeudi 28 au samedi 30 septembre. Vibrant sous le thème Francosphère: agir, créer et penser en français, la rencontre a rassemblé plus de 500 personnes et constitue l’un des plus grands rassemblements en éducation francophone au pays.
Au programme: de nombreux ateliers et de longues discussions afin d’explorer le sens pluriel de la «francosphère», terme inventé pour l’occasion. Pour la présidente du comité de la thématique, Madeleine Lemire, «l’idée est de voir grand, de s’épanouir».
Pour Anne Vinet-Roy, présidente de l’ACELF, il s’agit «d’agrandir la sphère francophone, de trouver des moyens et des occasions pour faire vivre la francophonie en dehors du contexte scolaire».
Mme Lemire, qui est aussi en Alberta la directrice exécutive du Consortium provincial francophone pour le perfectionnement professionnel, précise que «les verbes utilisés sont un appel à l’action – agir pour la vitalité de la communauté francophone, créer un espace francophone, et penser la francophonie actuelle».
L’insécurité linguistique
Plusieurs sujets de fond ont été abordés lors du congrès, notamment l’insécurité linguistique, préoccupation importante pour un grand nombre de francophones: «On veut assurer la pérennité de la langue française, on ne veut pas que les jeunes se découragent», explique Anne Vinet-Roy.