L’extension de la Francofête sur trois jours, autour de la St-Jean cet été, était un véritable test pour l’équipe dirigeante, qui s’était mise en place au cours de l’année. La pluie s’est invitée et les chiffres de fréquentation ont fortement baissé comparé à l’an passé mais l’optimisme reste de rigueur, la communauté a répondu présent, c’est là le principal enseignement de l’édition 2009 de la Francofête.
À l’approche de sa 30e édition, qui aura lieu dans trois ans maintenant, la Francofête est devenue LE festival francophone incontournable du début de l’été.
Correspondant initialement à la fête de la St-Jean-Baptiste, patron des Canadiens-Français, le festival s’ouvre aujourd’hui aux nouvelles cultures francophones, comme le montre par exemple ce partenariat avec l’Association des Marocains de Toronto pour la démonstration culinaire lors de la Francofête 2009.
«On se doit de devenir l’image de notre francophonie», lance Mathieu Grainger, directeur général de la Francofête, lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme qui a eu lieu mardi dernier dans les locaux du Théâtre français de Toronto.
Attirer francophones et francophiles
Et à quoi ressemble la francophonie de Toronto? Elle est plus qu’hétéroclite avec comme point commun la seule langue de Molière, pas facile donc de la rassembler autour d’un projet commun. Mais Mathieu ne désespère pas et souhaite que l’on crée «un happening pour faire bouger tout le monde».