On s’attend à ce que la croissance économique mondiale s’élève à 3,7% cette année, contre 3% l’an dernier, malgré des «risques» en Chine et en Europe. Chez nous, ce sera 2,3% en 2014; c’était 1,8% en 2013.
Ce sont là quelques-unes des perspectives économiques et financières qu’a présentées mercredi dernier l’économiste Krishen Rangasamy de la Banque Nationale, à la tribune du Club canadien de Toronto.
Les États-Unis vont bien, c’est-à-dire mieux que les autres pays occidentaux (2,8% cette année contre 1,9% cette année), grâce notamment à une révolution énergétique qui stimule déjà leur secteur de la fabrication et qui les rendra autosuffisants en gaz et en pétrole dans 20 ans.
En fait, dès 2015, les États-Unis pourraient devenir le plus gros producteur de pétrole au monde, devant la Russie et l’Arabie Saoudite.
Notre fameux projet de pipeline Keystone XL devient donc de moins en moins nécessaire, mais ce n’est pas une catastrophe, car un autre pipeline pourrait transporter le pétrole de l’Alberta vers un port de la Colombie-Britannique pour rejoindre d’autres marchés (asiatiques).