La course au trésor de la Toronto City Chase: choisir entre courir et réfléchir

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Publié 14/08/2012 par Guillaume Garcia

Une carte, un téléphone intelligent, un stylo, des chaussures de sport, un passe de métro et c’est parti, on est paré pour la chasse au trésor de Toronto!

Aux alentours de huit heures du matin, samedi dernier, les premiers participants arrivaient au Nathan Phillips Square pour récupérer leur kit de course au trésor. Un chandail rouge et un dossard.

Vers 9h et demi, des animateurs fitness des salles de sport Goodlife Fitness commençaient à exciter les participants en les faisant danser pour les échauffer.

Comment ça marche?

À 10h, le grand départ était donné. Les équipes se sont ruées dans le coin sud-est de la place pour attraper les feuilles d’indices que les bénévoles donnaient, dans un chaos indescriptible.
Une fois la feuille d’indice dans les mains, il faut se poser quelques instants pour trouver un maximum d’indices et les localiser sur la carte, pour se tracer le parcours le plus efficient.

Vu qu’on a le droit uniquement de courir ou de prendre les transports en commun de la TTC, il ne faut pas s’amuser à faire des détours inutiles!

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Deux défis différents sont proposés aux équipes inscrites. Soit faire 10 épreuves dans le moins de temps possible, soit faire le maximum d’épreuves en six heures.

Après une vingtaine de minutes de réflexion intensive, on décolle vers ce qui sera notre première étape de la chasse au trésor. Au moins le temps c’est calmé et le soleil refait son apparition.

Lorsque le réveil a sonné vers 7h, un orage d’une rare intensité s’abattait sur la ville. De quoi rebuter les plus téméraires. Mais finalement, ça va!

On court donc jusqu’au métro Queen. Oui «on» car la course au trésor se fait par équipe de deux. Notre premier indice nous amène à la galerie ArtBarn située dans le quartier Eglinton et Avenue. Arrivés là-bas, les bénévoles nous expliquent le défi.

Un membre de l’équipe doit se mettre nu et se voit proposer plusieurs objets pour cacher ce qu’il veut bien cacher, pendant que l’autre doit le dessiner.

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Chaque réussite d’épreuve donne droit à un petit coup de poinçon sur le dossard.

En long, en large et en travers

La liste des indices que nous avons trouvés pendant notre temps de réflexion nous a poussés à faire un parcours nord-sud.

On se dirige donc vers le parc Kay Gardner, proche de Davisville, pour se voir enchaîner aux pieds de son coéquipier. On doit trouver le code pour ouvrir le cadenas à l’aide de nouveaux indices… on trouve surtout une solution beaucoup plus facile pour trouver le code…

Les indices présents sur la feuille d’indices peuvent être des rébus, des codes à déchiffrer, des devinettes. Il faut user d’imagination pour en comprendre quelques-uns!

Notre aventure nous emmène faire un vélo d’appartement dans une salle de sport, apprendre à se défendre dans un dojo, manger des criquets, tenir un serpent, faire de la nation synchronisée… Tout ça en se promenant de Rosedale à Lansdown et du parc Trinity Bellwoods à Parliament.

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La boucle est bouclée

Les grands gagnants remportaient le droit de participer à la finale canadienne au Yukon et des bons d’achat chez les marques partenaires de l’événement.

On termine notre épopée dans les alentours de Queen et Bay pour faire du ping-pong, réaliser une chorégraphie de bartending et finalement grimper les escaliers de la tour Est de l’Hôtel de Ville.

Après avoir passé la ligne d’arrivée, on prend, comme la majeure partie des participants, la direction du bar, pour aller profiter de la bière offerte.

On a mal aux jambes et un peu partout ailleurs, mais l’expérience a le mérite de faire découvrir la ville à ses habitants sous un autre jour. D’ailleurs, certains viennent de loin, comme ses deux frères et soeur de Sherbrooke qui voulaient absolument faire cette course.

Peut-être à l’année prochaine, on va réfléchir avant de recourir!

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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