La contestation s’installe à Toronto

Occupy Bay Street

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Publié 18/10/2011 par Guillaume Garcia

Samedi, le mouvement Occupy Wall Street s’est propagé un peu partout au Canada et dans le monde. À Toronto, on estime entre deux et trois mille le nombre de manifestants qui ont marché le long de Bay Street jusqu’au parc Saint-James au coin des rues Church et King.


Là-bas, un campement de fortune a été monté en prévision d’y passer plusieurs jours.


Vers 17h samedi soir, le froid et le vent étaient de la partie, mais, à vue d’oeil, plus de 500 personnes s’étaient rassemblées pour écouter les organisateurs expliquer leur point de vue et surtout montrer son appartenance au 99% de la population qui serait exploitée par le 1% les plus riches.


Le mouvement, qui peine à être caractérisé par les médias et les critiques, a le mérite de montrer que partout, un nombre plus ou moins important de personnes en ont assez et souhaite que les choses changent.


Entre les affiches estampillées «bolchéviques», «anticapitalistes» ou encore «crapitalism», difficile de mettre tout le monde dans le même panier.


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Toujours vers 17 heures samedi après-midi, en faisant le tour du parc, on pouvait aussi bien croiser des familles que des marginaux ou encore des manifestants brandissant des affiches datant du G20.


Tous les âges étaient représentés et surtout tous les messages, dirigés contre les dominants de ce monde bien sûr, au choix: le gouvernement, la police, les grandes banques ou les multinationales.


Et c’est certainement là que se situe l’enjeu de ce mouvement. Si tous ne sont pas d’accord sur les causes du ras-le-bol, ni les suites à donner à l’action, c’est le sentiment de tous être dans le même bateau et de rien pouvoir faire pour le diriger qui uni les manifestants.


Lundi matin, un groupe de manifestants a organisé une marche en centre-ville en passant par l’Université Ryerson, après être entrés à la bourse de Toronto sur l’air de Keep on Rockin’ in the Free World ont rapporté les médias, dans la matinée de lundi.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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