La Belle au bois dormant par le Ballet national du Canada

Romance et féerie

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Publié 24/11/2009 par Annik Chalifour

Près d’une cinquantaine de danseurs membres du Ballet national du Canada ont interprété le conte de fées de Perrault, La Belle au bois dormant, au Four Seasons Centre, du 13 au 22 novembre. L’Express a assisté à la représentation du 18 novembre. La production s’avère spectaculaire par sa scénographie majestueuse et sa danse virtuose.

La Belle au bois dormant s’illustre comme l’une des plus imposantes productions de l’histoire du Ballet national du Canada.

Le fastueux spectacle d’une durée de trois heures incluant deux entractes, fascine et séduit le public de tout âge.

Sous la direction artistique et passionnée de Karen Kain, les danseurs de la compagnie ont magnifiquement évolué selon une élégante chorégraphie proposée par Rudolf Nureyev, au gré des merveilles de Tchaïkovski. Le chef d’orchestre versatile David Briskin en était le directeur musical.

Les décors recréaient somptueusement l’atmosphère de ce conte de fées que le public connaît par cœur: la charmante princesse Aurore, frappée par la malédiction d’une méchante fée, est plongée dans un sommeil qui ressemble étrangement à la mort, dont elle ne sortira que lorsqu’un beau prince viendra poser sur ses lèvres un baiser.

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Même si ce ballet, le plus grand des ballets de la Russie impériale raconte une histoire, l’important ne réside pas vraiment dans le déroulement de l’action.

Tout le récit se situe sur le plan allégorique; de nombreux personnages représentent autre chose qu’eux-mêmes.

C’est dans les danses des fées venues souhaiter la bienvenue à la princesse nouvellement née, que se révèle le mieux le caractère symbolique du ballet.

Selon la tradition, chacune des fées porte un nom et un comportement en accord avec la qualité qu’elle confère au bébé.

La première, entre autres, se nomme Candide, parce qu’elle lui attribue la pureté.

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L’ensemble des artistes ont démontré leur maîtrise exceptionnelle de l’art du ballet classique, tous empreints de grâce et raffinement au sein d’un synchronisme parfait.

Mercredi 18 novembre, les rôles principaux de la princesse Aurore étaient interprétés par Heather Ogden originaire de Toronto et du prince Florimond par Guillaume Côté du Lac-Saint-Jean au Québec.

Parmi les neuf danseurs solistes, on retrouve deux autres francophones originaires de Montréal: Étienne Lavigne et Patrick Lavoie.

Plus d’une centaine de perruques et plus de 300 costumes ont été spécialement confectionnés pour cette production. Les tenues des artistes étaient hautement sophistiquées, brodées de pierres, dentelles et fourrures.

Pour les passionnés, grands et petits, de spectacles à grand déploiement, de théâtre musical et ballet classique, rendez-vous à la prochaine production du Ballet national en mars 2010: Le lac des cygnes.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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