La Banque d’instruments prête des Stradivarius

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Publié 29/09/2009 par Guillaume Garcia

Près de trois siècles après avoir été fabriqués à Crémone par le luthier italien Antonio Stradivari, les violons et violoncelles Stradivarius sont des références dans leur domaine. Souvent cités comme meilleurs instruments du monde, les violons Stradivarius sont rares, 696 sont parvenus jusqu’à nous. Le Conseil des Arts du Canada vient de dévoiler la liste des musiciens canadiens qui bénéficieront d’un prêt de trois ans pour un violon ou un violoncelle, dont certains sont des Stradivarius.

Le Canada a créé la banque d’instruments en 1985 dans le but d’acquérir des pièces de haute qualité pour les mettre à disposition de musiciens professionnels à l’aube d’une grande carrière internationale de soliste ou de chambriste. Tous les trois ans, le Conseil des Arts organise un concours pour sélectionner les musiciens qui bénéficieront d’un prêt.

Joanne Larocque-Poirier, chef du service prix et dotations au Conseil des Arts tient à rappeler l’objectif premier de la banque: «On prête aux musiciens des instruments d’une certaine valeur pour le développement de leur carrière. Cela favorise une reconnaissance, ça crée du rayonnement. Ça fait toute la différence pour l’artiste.»

Lors du concours, 14 instruments étaient en jeu dont quatre Stradivarius, un Guadagnini et un Guarneri. La somme totale frôlait 26 millions $.

Les instruments proviennent de dons et de prêts de la part d’un donateur anonyme. Aucun financement public n’intervient, sauf pour les frais de fonctionnement de la banque. Comme l’indique Joanne Larocque-Poirier, «la banque n’existe que par les bienfaiteurs ».

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Lorsqu’un prêt est contracté, une entente est signée entre le musicien et le Conseil des Arts en ce qui concerne les modalités d’utilisations, les soins, l’entretien et l’assurance. Le musicien doit également fournir un rapport annuel à la banque d’instruments. «Il n’y a aucune limite d’utilisation. C’est amusant, les instruments se promènent partout dans le monde», avance la chef de service prix et dotations. Jusqu’à aujourd’hui, près de 25 artistes professionnels ont eu la chance de se faire prêter des instruments. Après trois ans, le musicien peut se réinscrire pour le concours et bénéficier une seconde fois du prêt du même instrument.

Le Canada et son système de banque d’instruments fait des émules, l’Australie vient de demander conseil pour créer un organisme de ce type.

Les lauréats du concours organisé par le Conseil des Arts du Canada ont reçu les instruments qu’ils avaient préalablement choisis lors d’une cérémonie au Studio Glenn Gould jeudi dernier.

Les instruments proviennent de dons et de prêts de la part d’un donateur anonyme. Aucun financement public n’intervient, sauf pour les frais de fonctionnement de la banque. Comme l’indique Joanne Larocque-Poirier, «la banque n’existe que par les bienfaiteurs ».

Lorsqu’un prêt est contracté, une entente est signée entre le musicien et le Conseil des Arts en ce qui concerne les modalités d’utilisations, les soins, l’entretien et l’assurance. Le musicien doit également fournir un rapport annuel à la banque d’instruments.«Il n’y a aucune limite d’utilisation. C’est amusant, les instruments se promènent partout dans le monde», avance la chef de service prix et dotations. Jusqu’à aujourd’hui, près de 25 artistes professionnels ont eu la chance de se faire prêter des instruments. Après trois ans, le musicien peut se réinscrire pour le concours et bénéficier une seconde fois du prêt du même instrument.

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Le Canada et son système de banque d’instruments fait des émules, l’Australie vient de demander conseil pour créer un organisme de ce type.

Les lauréats du concours organisé par le Conseil des Arts du Canada ont reçu les instruments qu’ils avaient préalablement choisis lors d’une cérémonie au Studio Glenn Gould jeudi dernier.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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