La Procureure générale de l’Ontario, Madeleine Meilleur, a rendu public cet automne un rapport sur l’amélioration de l’accès à la justice en français, qui se voulait une réponse an rapport de 2012 du juge Paul Rouleau (pour le Conseil de la magistrature) et de l’avocat Paul Le Vay (pour le Barreau)… réponse que le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, promet d’examiner en détail au cours des prochaines semaines.
Le Rapport 2015 examine les progrès réalisés depuis la publication du Rapport 2012 et propose diverses mesures afin de poursuivre l’amélioration de l’accès à la justice en français, indiquait récemment le commissaire Boileau dans son blogue.
Dans le premier épisode d’une série qui portera sur ces questions sur son blogue, M. Boileau se penche sur les mesures prises par la Procureure générale de l’Ontario (qui est aussi la ministre des Affaires francophones) pour mettre en œuvre les recommandations découlant de la première conclusion du Rapport Rouleau-LeVay sur «l’offre active» de services en français.
«Sans offre active de services en français au sein des tribunaux de l’Ontario», dit-il, «il se peut que les francophones ne puissent pas avoir accès à des services égaux et se sentir véritablement à l’aise dans un système conçu pour les anglophones.»
Les services en français doivent toujours être de «qualité équivalente» à celle des services en anglais, explique M. Boileau, et l’accès à ces services «ne doit pas entraîner de délais ni de coûts supplémentaires».