La compagnie de théâtre musical et de ballet, Opera Atelier, dédiée à la production d’opéras des XVIIe et XVIIIe siècles, a repris le spectacle Iphigénie en Tauride, qu’elle avait présenté en 2003. S’inspirant de la Grèce antique, l’œuvre du compositeur Autrichien Christoph Willibald Glück, fut montée pour la première fois à Paris en 1779. Le spectacle tenait la vedette au Elgin Theatre du 31 octobre au 7 novembre.
Sous la co-direction artistique de Marshall Pynkoski et Jeannette Lajeunesse Zingg, la distribution incluait sept chanteurs, tous anglophones, sauf le baryton québécois Olivier Laquerre dans le rôle du roi Thoas, plus une quinzaine de danseurs. Le tout était accompagné par l’orchestre et le chœur de chant Tafelmusik.
Le spectacle sous-titré en anglais, a permis (aux gens bilingues) de mieux saisir les dialogues chantés en français, dont on perdait souvent les mots.
Comme pour tout opéra, il est fortement suggéré d’en lire le synopsis, avant d’assister au spectacle. Iphigénie en Tauride, représentation théâtrale aux origines religieuses, fut composée par Euripide vers l’an 413 avant J.-C.
Glück a repris les éléments du mythe grec transmis par l’auteur grec, en fouillant particulièrement les émotions des personnages principaux: celles d’Iphigénie interprétée par la soprano Peggy Kriha Dye, de son frère Oreste interprété par le ténor Kresimir Spicer et son compagnon Pylade par le ténor Thomas MacLeay.