Infléchir son mode de pensée

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 10/04/2012 par Karine Boucquillon

Au cours des prochaines semaines, j’aimerais partager mes réflexions au sujet du pouvoir que nous avons sur nos vies.

Nous créons ce pouvoir par nos pensées. Plus nos pensées sont positives et spécifiques, plus elles influeront sur les circonstances de nos vies d’une manière positive.

Si au contraire nous sommes envahis par des pensées négatives au sujet de nous-mêmes et des autres, elles vont nous affecter négativement: si nous sommes envahis de doutes et de peurs, nous risquons de passer à côté de belles choses qui peuvent s’offrir à nous, tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel.

Et souvent nous entretenons inconsciemment ces croyances négatives. Je vais donner quelques exemples typiquement féminins et qui sont souvent l’expression d’une auto-dévalorisation: je ne me trouve pas belle, je suis trop âgée, désorganisée, je ne suis pas assez rapide, je devrais perdre du poids, en faire plus… donc je ne suis pas aimable.

On émet dès lors des signaux négatifs vers l’extérieur lesquels se répercutent sur nos vies. Ces pensées affectent notre posture physique, notre langage, le ton de notre voix.

Publicité

Un bon point de départ pour modifier cet état d’esprit est de ressentir de la gratitude. Je suggère de faire une liste de 20 motifs d’éprouver de la gratitude et les écrire sur votre carnet personnel. Par exemple: l’amour de ma/mon conjoint(e), mes enfants, mon métier, mes parents qui m’ont élevé, mes ami(e)s fidèles, ma santé, mes talents personnels, mes compétences professionnelles…

Nous pouvons aussi éprouver de la gratitude pour des choses que nous prenons pour acquises comme celles de vivre dans un pays démocratique, d’avoir de quoi manger, se loger…

Ensuite, être plus vigilant et nous surprendre nous-mêmes en train d’émettre tous ces petits messages négatifs dont nous parsemons notre quotidien, à propos de nous-mêmes ou d’autres personnes. Et même en prendre note.

Et peu à peu les remplacer par des phrases positives. Par exemple «Je suis de mauvaise humeur parce que ma voiture est tombée en panne au moment de partir travailler et je suis désagréable avec mes proches» remplacer par «j’ai une voiture et l’argent pour payer la réparation» et «je ne vais pas être licencié parce que j’arrive deux heures en retard! J’ai peut-être ainsi évité un accident!».

Mon enfant laisse tomber un verre et il se brise. Au lieu de me fâcher, je lui dis «ce n’est pas grave, ça arrive à tout le monde, viens je vais t’aider à ramasser les morceaux».

Publicité

Ce n’est souvent juste qu’un petit changement d’état d’esprit dont la clé est le cœur. Mettre plus de détente, de gentillesse, de sourires et d’humour dans nos vies peut avoir un énorme impact.

Dans quinze jours, je donnerai quelques conseils et suggérerai quelques exercices pour créer un tableau et un texte de visualisation. Bonne semaine!

– Karine Boucquillo

Coach de femmes et collaboratrice à l’émission
Y’a pas deux matins pareils à Radio-Canada
www.womenofheartnetwork.com

Auteur

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur