«Il y a souvent un fossé entre l’élaboration des programmes, et leur mise en œuvre», a déclaré la vérificatrice générale du Canada, Sheila Fraser, qui était la conférencière invitée lors du déjeuner-causerie du Club canadien mercredi 18 novembre. Mme Fraser a expliqué son rôle, tout en faisant référence à son récent rapport déposé aux Communes, ainsi qu’aux travaux futurs et priorités de son Bureau.
«Notre rapport met le doigt sur l’absence d’une bonne planification au moment de l’élaboration des programmes», dit Mme Fraser.
Vu la récession actuelle, les contribuables s’attendent d’autant plus à ce que le Parlement demande des comptes au gouvernement sur sa façon d’administrer les fonds publics, et que les dépenses publiques et le rendement du gouvernement soient examinés avec soin.
Voilà précisément là où entre en jeu le rôle du Bureau de la vérificatrice générale: évaluer la mise en œuvre des politiques du gouvernement, mettre en lumière l’information qui va permettre d’améliorer la gestion et la reddition de comptes du gouvernement, et transmettre ses constatations au Parlement, et ce, d’une façon indépendante.
«Nos vérifications font parfois ressortir des secteurs qui ne fonctionnent pas comme ils le devraient. Dans ces cas, nous proposons des améliorations. Nous considérons nos vérifications comme des outils d’apprentissage», dit Mme Fraser.