Incursion des élèves de TFS au cœur de la francophonie nord-américaine

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Publié 03/02/2015 par Darnace Torou

Du 26 au 29 janvier, 90 élèves des campus de Toronto et Mississaugua de la Toronto French School, neuf enseignants, un vice-principal, Roger Marino et deux guides de Brightspark Canada ont pris d’assaut la ville de Québec, dans le cadre d’un voyage alliant découverte, apprentissage et loisir.

Partis de Toronto aux premières heures du jour et après une correspondance à Montréal, c’est un peu épuisés que les élèves de la TFS ont commencé leur séjour dans la capitale du Québec par une virée dans un spectacle d’improvisation.

Les élèves ont été, sans préparation préalable, embarqués sur la scène, réagissant aux situations sur une base purement intuitive. L’objectif de développer l’esprit d’équipe, d’améliorer la communication, l’écoute attentive, la créativité et surtout la capacité d’exprimer de façon claire des idées précises semble avoir été atteint!

Génie humain

Le Musée du Fort a permis aux élèves de comprendre l’impact des choix géographiques dans les choix stratégiques au cours des longues guerres qui ont opposé Français et Anglais pour le contrôle de ce lieu hautement stratégique qu’était Québec, lien vital de communication dont dépendaient aussi bien les exportations et importations que les renforts et les ravitaillements d’Europe.

La visite autour des anciennes fortifications, les seules en Amérique, a beaucoup impressionné les élèves, qui pouvaient ainsi réaliser, concrètement la capacité du génie humain.

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Américains contre Anglais

La visite aux Tours Martello a été une autre belle opportunité pour les élèves et leurs enseignants de comprendre la vie des soldats de sa Majestée.

L’activité a commencé par une explication sur la formation des soldats, l’apprentissage du maniement du fusil à un coup qu’il fallait recharger après chaque tir par le canon, l’exclusion des gauchers de l’armée du fait de la technologie de l’époque.

Le clou de l’activité a certainement été la question de la discipline dans l’armée. À la demande de l’animateur, un élève s’est installé à califourchon sur un cheval en bois d’environ 5 cm d’épaisseur pendant un petit moment. Sa grimace en a dit long sur ce qu’enduraient les victimes!

Le présentateur a ensuite évoqué «le chat à neuf queues», un fouet composé d’un manche de bois de 30 à 40 cm de long auquel sont fixées neuf cordes ou lanières de cuir (aboli définitivement vers 1870) que l’on administrait sur le dos nu du soldat, devant ses collègues! Effet dissuasif garanti! Enfin il y a le peloton d’exécution, aboli le 10 décembre 1990! Autre époque, autre méthode.

À l’École du Cirque

Le Canada a acquis une solide réputation dans le domaine du cirque. Raison suffisante pour y aller, l’espace de quelques heures!

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Élèves et enseignants ont eu leur moment de vertige! En effet, l’équipe très internationale composée d’une Russe, d’un Cambodgien, d’un Ivoirien et d’un Québécois a donné des sensations fortes aux visiteurs avec l’initiation à l’acrobatie, au trampoline avec une exploration des différents sauts de base, à la jonglerie avec cerceaux, pour explorer la dextérité, au défi du monocycle, aux techniques aériennes avec le trapèze fixe, la corde lisse, aux équilibres et au rola-bola (ou rouleau américain).

Tout y est passé durant les 90 minutes. Des moments d’excitation! Cerise sur le gâteau, les artistes ont offert aux visiteurs, médusés, un spectacle réel d’une quinzaine de minutes.

Le travail du cuivre

L’atelier au Musée du Cuivre a certainement été un temps fort pour les élèves. C’est en effet à la fille d’Albert Gilles, fondateur de l’entreprise il y a 88 ans, qu’on doit l’historique des lieux.

Elle avait expliqué que les Amérindiens travaillaient le cuivre pour en faire des ornements, des pointes de flèches et des outils divers, puis a indiqué aux élèves quelques grands pays producteurs de cuivre.

L’entreprise Gilles, qui est la seule à travailler le cuivre en Amérique du Nord, a surtout décoré un autre joyau architectural de la ville, la porte d’entrée de la Basilique Sainte-Anne, visitée plus tard dans la journée. Les élèves ont eu l’occasion de réaliser leurs propres œuvres selon la technique dite du «repoussé», enseignée séance tenante!

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Conduire les traîneaux…

C’est par un matin glacial que les élèves feront, grandeur nature, l’expérience des trappeurs se déplaçant en traîneaux. Un voyage dans le passé qui donne une idée du mode de vie des premiers immigrants!

Avant de s’ouvrir sur le monde, la découverte d’une des origines du Canada était, sans doute une nécessité objective: ainsi, une visite guidée dans une des cabanes à sucre du pays… visite qui se passe de commentaires relativement à ce qui a été acheté en souvenir ou consommé sur place.

L’Hôtel de Glace, avec ses 44 chambres et suites, unique sur le continent, a également émerveillé les touristes-apprenants.

Finalement, l’arrêt «Au 1884», glissade plus que centenaire située près du Château Frontenac a été un autre temps fort qui a permis aux jeunes et à leurs enseignants de débouler sur les trois corridors de glace à une vitesse d’environ 70 km/heure.

Un séjour enrichissant pour une meilleure compréhension de l’Histoire du Canada!

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