Les récents actes de vandalisme commis contre des institutions juives et contre des propriétés de citoyens juifs à Toronto, à Montréal et à Kitchener ont soulevé l’indignation de la grande majorité des Canadiens.
De tels incidents, comme d’autres survenus ailleurs ces dernières années, notamment en France où se trouvent les plus importantes minorités juive et musulmane en Europe, ravivent inévitablement le souvenir des persécutions nazies.
Des facétieux ont blamé Mel Gibson et son film La Passion du Christ, ou Ernst Zündel et son site Internet. Mais, de nos jours, ces gestes criminels sont plus souvent liés au conflit israélo-palestinien et aux interventions américaines au Moyen-Orient associées au lobby juif.
Car il y a bel et bien un lobby juif très influent au Canada, aux États- Unis et dans plusieurs pays. Le terme n’est pas péjoratif: il y a des groupes d’intérêts ou de pression pour tout, y compris pour les francophones… et tous veulent «contrôler le monde», c’est-à-dire exercer la plus grande influence dans la société et sur la scène internationale.
Aucun lobby n’est monolithique. Chacun est souvent composé d’associations plus ou moins représentatives et d’individus aux compétences et aux motivations diverses, parfois contradictoires. La diapora juive est peut-être la plus ancienne et la mieux organisée. C’est une communauté qui, depuis très longtemps, valorise le commerce, les arts, les sciences, l’éducation, clés du progrès et de la prospérité. Et, on le sait, le succès a toujours fait des jaloux.