La carrière politique de Rob Ford est terminée. D’un côté comme de l’autre de la scène politique municipale, les élus et les administrateurs doivent en prendre acte le plus tôt possible, travailler à restaurer une certaine cohérence dans la gestion de Toronto, et, pour ceux que ça intéresse, commencer à s’organiser pour les élections du 27 octobre 2014.
Ford prétend encore y participer, mais il n’a aucune chance. La «gauche» néo-démocrate pourrait s’unir derrière une personnalité charismatique comme Olivia Chow ou Adam Vaughan. La «droite» conservatrice ou libérale préférera un candidat intelligent et rassembleur, à la John Tory ou Karen Stintz.
Si la Cour d’appel de l’Ontario suspend la décision du tribunal de première instance et permet au maire de Toronto de rester en poste jusqu’à ce qu’elle confirme ou annule sa destitution, Ford ne serait plus qu’un «zombie» à l’Hôtel de Ville, dont la gestion serait erratique pendant encore deux ans.
Si la Cour d’appel maintient le jugement de lundi matin, qu’elle accepte ou non d’entendre son plaidoyer plus tard, Ford devra quitter son bureau le 10 décembre. Quelle que soit notre opinion du bonhomme, c’est le meilleur scénario pour les Torontois.
Les conseillers municipaux devraient alors choisir (parmi eux) un nouveau maire pour le reste du mandat.