De la photo qui ressemble à de la peinture. Voilà ce qu’on se dit en regardant les clichés de Samuel Choisy, qui expose au Labo jusqu’au 30 mars.
Photographe de formation, Samuel Choisy voit la photo comme un moyen de capturer «des» moments, contrairement à tout ce qu’on peut dire sur la photo, qui capture un moment. Entre cinéma et peinture, ses photos sont composées de plusieurs mouvements, plongeant le spectateur dans le doute quant à la lecture à faire du cliché.
Français, arrivé au Canada il y a cinq ans, Samuel Choisy a mis longtemps à montrer son travail à ses amis ou à ses connaissances. Pourtant son CV parle pour lui. Les Beaux-Arts, l’École de l’image, sa formation est solide.
«Scotché par la photographie»
«Quand je suis rentré aux Beaux-Arts, je voulais faire de la peinture. Je faisais aussi de la musique avant. En première année, on appréhende les différentes techniques et je suis resté scotché sur la photographie. En plus on avait une approche très axée sur l’expérimentation», indique l’artiste.
Son intérêt est rapidement piqué par les panoramiques et Samuel Choisy veut dès le début éviter tout prix l’illustration.