L’échec saute aux yeux, la réussite est invisible. C’est avec ces mots que Graham Fraser résume son sixième rapport annuel, qu’il a présenté le mardi 16 octobre dernier.
En quatre chapitres, le commissaire aux langues officielles du Canada parcourt la dualité linguistique du pays dans son ensemble et touche à l’éducation, à la Capitale nationale, aux entreprises et aux institutions fédérales. Il distribue les bons et mauvais points, tout en gardant à l’esprit que le gouvernement certainement un rôle important à jouer pour inciter à toujours plus de dualité linguistique.
Graham Fraser met l’accent sur l’éducation des jeunes Canadiens et les possibilités d’apprendre la deuxième langue officielle. Alors que 17% des Canadiens se définissent comme bilingue, le commissaire aux langues officielles trouve cette proportion relativement faible et incite le gouvernement à investir dans les programmes d’échanges linguistiques. La première de ses trois recommandations vise le gouvernement Harper à doubler les places en programmes d’échanges linguistiques et favorise l’apprentissage de la langue seconde.
«Il est important que le fédéral appuie tous les jeunes qui désirent perfectionner leur apprentissage du français ou de l’anglais. Permettre à davantage de faire l’expérience de la vie dans une communauté où l’autre langue officielle est parlée couramment constitue une excellente façon de préparer le pays à célébrer son héritage commun en 2017.»
20 000 demandes
8000 jeunes bénéficient des différents programmes canadiens d’échanges scolaires mais près de 20 000 demandes sont reçues.