Alain Dupuis, directeur général du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) croit que cette désignation ne permettra pas d’offrir plus de services ou de programmes en français.
«Il ne faut pas se leurrer», dit-il, «une désignation garantit les services existants, les protège, mais la communauté a été claire. Elle veut plus de programmes et elle veut gérer une université comme on gère des écoles, des conseils scolaires et deux collèges communautaires.»
«Ils veulent s’assurer aussi qu’en désignant les programmes, ces programmes-là vont continuer, alors ça leur donne une assurance», a confirmé Madeleine Meilleur, la ministre déléguée aux Affaires francophones. «C’est pour justement dire haut et fort qu’on peut avoir des services en français à l’intérieur de cet établissement-là.»
C’est un pas dans la bonne direction a estimé France Gélinas la porte-parole du NPD en matière d’Affaires francophones à Queen’s Park. «Pour moi, c’est du positif. En demandant la désignation, tu viens de dire ouvertement que ces programmes-là vont être protégés par la Loi sur les services en français. Plus on aura de programmes universitaires en français protégés par la Loi sur les services en français, le mieux ce sera pour la population franco-ontarienne.»
Selon le règlement affiché par la province «les programmes menant à un grade de baccalauréat ès arts international (i.B.A.) ou à un grade de baccalauréat ès sciences international (i.B.Sc.)» sont exclus de la désignation. De plus, «la désignation se limite aux services fournis en personne par le collège Glendon au campus Glendon de l’université.»