Glendon doit être perçu comme l’institution des francophones de Toronto. C’est ce qu’ambitionne le nouveau principal du campus bilingue de l’Université York, Donald Ipperciel.
En entrevue à L’Express dans son bureau du manoir Glendon la semaine dernière, M. Ipperciel, qui a succédé à Kenneth McRoberts cet été pour un mandat d’au moins 5 ans, estime qu’en continuant de développer de nouveaux programmes en français (psychologie et biologie dès septembre 2015, puis commerce et communications), plus de la moitié des 2700 étudiants de Glendon pourraient bientôt être des francophones de la région.
À l’heure actuelle, entre le quart et le tiers des étudiants du campus sont francophones, mais tous doivent obtenir quelques crédits dans leur langue seconde.
Évolution
«Une université, c’est comme un paquebot, ça ne se manoeuvre pas facilement», dit-il, en considérant les défis auxquels il fait face, certains propres à Glendon et à l’Université York, d’autres communs à tous les établissements d’enseignement supérieur, d’autres encore suite aux récents États généraux organisés par le milieu associatif sur le postsecondaire franco-ontarien.
M. Ipperciel se montre particulièrement critique de l’idée, qui a ses adeptes, de regrouper les programmes en français des universités d’Ottawa, Laurentienne et York dans un seul campus franco-ontarien à Sudbury.