Jeudi 5 juin, 150 élèves du Collège français, l’école secondaire publique du centre-ville, présentaient leurs projets, aboutissement d’une année de travail sur un thème choisi lors de la rentrée 2007. Répartis par groupe de deux ou trois sur une soixantaine de kiosques, les élèves devaient défendre leurs créations devant les professeurs et les parents venus évaluer la qualité du travail effectué.
À l’entrée du gymnase du Collège français, des feuilles d’évaluation sont disposées sur une table, chacun est invité à jouer le jeu en posant des questions aux élèves afin de noter la pertinence de leurs propos sur le sujet qu’ils présentent. «Un nombre de dix évaluations par groupe serait une bonne chose pour faire une moyenne qui ait un sens» explique M. Diakate, un des professeurs responsables de la foire aux projets.
Les élèves siègent dans un joyeux capharnaüm. Ils sont en 9e année de géographie, de 11e année d’économie et de 12e année de gestion. Ils ont tous préparé un grand tableau qui explique des tenants et les aboutissants de leur thème. Le rire est-il bon pour la santé, l’eau dans le monde, le réchauffement climatique, toutes les grandes questions liées au monde actuel y ont leur place.
Et quand une note finale vient recouvrir leurs efforts, vous pouvez être certain que les adolescents rivalisent d’imagination pour grappiller quelques points. Un ours polaire, pas très effrayant, vous explique comment faire pour sauver sa famille, en danger à cause du réchauffement climatique. Même si l’argumentaire reste très général, on ne peut critiquer l’initiative. Et puis, peut-être que les jeunes sont les mieux placés pour se convaincre entre eux.