Funérailles de Gilles Barbeau: la communauté francophone regrette son «fin stratège»

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Publié 16/08/2011 par Guillaume Garcia

Les funérailles de Gilles Barbeau, ancien directeur des Centres Accueil Héritage, bénévole au sein de plusieurs organismes, auront fait se rassembler de nombreuses têtes pensantes et activistes de la communauté francophone de Toronto.

Tenue vendredi dernier dans sa paroisse de Saint-Louis-de-France, au coin Don Mills et York Mills, la cérémonie a permis de mettre en lumière sa foi, son engagement et sa générosité envers les francophones de Toronto. L’Express a recueilli les témoignages de quelques personnes influentes de la communauté francophone présents aux funérailles.

Darnace Torou, ancien membre du conseil d’administration des Centres d’Accueil Héritage: «J’ai connu Gilles quand je suis arrivé en 2000. Je faisais du bénévolat pour les CAH et j’ai appris beaucoup à force de siéger à ses côtés. Il a résumé sa vie à être à la disposition de tout le monde.»

Jean-Rock Boutin, président d’Action positive: «C’est le premier directeur général que j’ai eu quand je suis arrivé à Toronto pour travailler au CAH. C’était en 1992. C’était un très bon DG, un des meilleurs patrons que j’ai eu. Il était à l’écoute des gens, créatif, ouvert au développement. On a quasiment doublé le financement des CAH sous son mandat. Il était très généreux et prêt à vous aider, professionnellement ou personnellement. Ça a été un de mes exemples pour m’engager dans la communauté. Il a aussi été un des premiers à oeuvrer pour les gais francophones de Toronto.»

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François Boileau, commissaire aux services en français (et nouveau papa d’une petite fille!): «Je me rappellerai l’intégrité, cette bonne humeur, cette passion combative et contagieuse. Quand je suis entré en fonction, il m’a donné de bons conseils. C’est un pilier de la communauté francophone qui nous quitte. Son exemple va aider les autres à poser d’autres pieds en avant, et d’autres et encore d’autres. Tout n’est pas gagné, mais il a jeté des bases importantes et c’est maintenant à nous de construire les fondations.»

Une des filles de Gilles Barbeau, ainsi que Jean-Gilles Pelletier, ancien directeur du Centre francophone de Toronto, ont pris la parole dans l’église, pour louer et reconnaître les qualités d’un père et d’un homme décrit comme un «fin stratège» de la communauté.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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