En 2015, les marchés financiers envisagent que la Banque Centrale Européenne souscrive à la dette souveraine de ses pays membres, a déclaré le président de la banque française Société Générale devant les membres et invités du Canadian Club de Toronto en décembre.
Pour financer une économie au ralenti, Frédéric Oudéa a légitimé une approche plus «anglo-saxonne» afin de ne pas recourir qu’aux obligations.
«L’Europe ne dispose pas de marchés de capitaux aussi développés qu’aux États-Unis», a remarqué le prochain président de la fédération bancaire de l’Union européenne.
Face à des décideurs canadiens profitant de la reprise économique nord-américaine, le PDG de la Société Générale souligne que l’Europe requière des produits d’investissements plus élaborés pour diversifier ces sources de financement.
Ce 18 décembre, Frédéric Oudéa a justifié le nouveau cadre réglementaire bancaire européen plus contraignant depuis la crise de la dette souveraine.