François Boileau n’aime pas que ses recommandations ne donnent pas lieu à des changements.
C’est pourquoi dans son dernier rapport, le commissaire aux services en français de l’Ontario revient sur deux recommandations qu’il avait déjà soumises dans ses précédents rapports, soit la mise en place de deux directives, l’une portant sur l’élaboration et l’application d’un plan de ressources humaines pour tous les organismes et ministères qui offrent des services en français, et l’autre sur leur «offre active» de ces services.
Ces deux recommandations sont accompagnées d’une troisième: un plan d’action pour s’assurer que les populations «précarisées» aient réellement accès aux services en français. La balle est dans le camp du gouvernement… qui devrait noter que François Boileau est têtu.
Traitement des plaintes
Après six années d’existence, le commissariat aux services en français a bien pris ses marques et jouit d’une réputation et d’une crédibilité sans failles. C’est pourquoi il a pris la décision de changer son approche quant aux plaintes – son pain et son beurre – pour se concentrer sur des problèmes systémiques.
Les plaintes reçues seront toujours traitées, mais le commissariat s’engage à faire bouger les dossiers stratégiques qui selon lui n’avancent pas assez vite.