Le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, place les plaignants à l’avant-plan dans son rapport annuel 2014-2015 déposé le 4 juin à l’Assemblée législative.
Intitulé La parole aux sans-voix, le rapport est parsemé de «témoignages poignants» de manquements dans l’offre de services en français, à commencer par la «descente aux enfers» d’une femme qui découvre que son fils a été agressé par son père (son mari), et qui a de la peine à obtenir de l’aide en français.
Un responsable de clinique juridique rapporte qu’il est encore difficile d’obtenir des audiences en français devant certains tribunaux.
«Nous avons déménagé pour recevoir de meilleurs services pour notre fille, mais ce ne fut pas le cas. Je me suis sentie désemparée par rapport à l’absence de services en français», écrit la mère d’une enfant sourde.
«Quand les agents de ce centre ont su que je parlais français, ils m’ont fortement suggéré de suivre le programme d’intégration en anglais», déplore un chercheur d’emploi d’Ottawa.