Formation à la petite enfance au Collège Boréal: «L’important, c’est l’amour»

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Publié 20/05/2008 par Guillaume Garcia

Pour remercier 29 organismes et entreprises d’avoir accueilli des étudiants en stage, le Collège Boréal organisait le mercredi 14 mai une réception en leur honneur. À cette occasion, les étudiants d’éducation en services à l’enfance avaient mis en place de nouvelles activités ludiques qu’ils ont pu montrer à de potentiels employeurs.

Cela fait maintenant quatre ans que le Collège Boréal de Toronto offre une formation d’éducation en services à l’enfance. Étalée sur deux ans, la formation comprend une grande partie théorique mais aussi plusieurs périodes de stages afin de découvrir le monde de la garderie et pouvoir mettre en pratique les connaissances acquises en cours.

Depuis la création de la formation, 24 étudiants ont reçu leur qualification. Pour la responsable de la section, travailler dans une garderie est un métier d’avenir: «Il y a une réelle demande de personnel qualifié francophone; à la fin du stage, la plupart des étudiants sont embauchés».

Francophone, anglophone, les étudiants peuvent être amenés à travailler dans les deux univers, c’est pourquoi tous sont bilingues dans cette formation, par ailleurs «la seule à être proposée en français dans tout Toronto» selon la proviseur du Collège Boréal.

Les chances de trouver facilement un travail sont réelles comme l’explique Marie-Carmen Chery, éducatrice en garderie: «Le programme fonctionne bien, c’est un métier d’avenir et l’embauche est facile à la fin de la formation. Les stages se passent bien en général, il suffit d’encourager et de guider les étudiants. Ils apportent du renouveau».

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De plus en plus de garderies se construisent dans les environs de Toronto, la demande de personnel qualifié est importante et les étudiants du Collège Boréal correspondent parfaitement à ce que peuvent rechercher les directeurs de garderie.

Mais la qualification et la formation ne sont pas tout, pour Marie-Jeanne Muela qui a terminé sa formation l’an passé, le plus important «c’est l’amour». Marie-Jeanne précise :«Tout commence à l’enfance, c’est une période cruciale de la vie, si un enfant réussit sa petite enfance, il a toutes les chances de réussir sa vie.»

Les étudiants, mais on devrait plutôt dire les étudiantes car pour le moment la formation n’a qualifié qu’un seul garçon, sont prêts à donner énormément d’amour aux futurs bambins, qu’ils soient francophones ou anglophones. L’amour n’a pas de frontières et personne ne s’en plaindra.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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