Rob Ford a tapé dans le mille avec son slogan «respect for taxpayers».
Empoisonnés à l’été 2009 par le syndicat des employés municipaux, qui a cessé de ramasser les ordures et qui a aussi fermé les piscines et les camps de vacances, les Torontois attendaient patiemment ce scrutin du 25 octobre 2010 pour se débarrasser de la clique qui a permis de tels abus et qui considère l’Hôtel de Ville comme sa chasse gardée.
Et soyons clair: la clique en question, c’est celle de Joe Pantalone, inféodé à la mafia syndicale, le seul candidat à la mairie de Toronto dont la propagande ne fait aucune mention de la grève des éboueurs, encore moins de possible privatisation de services municipaux, et à qui on ne peut absolument pas faire confiance pour rationaliser les dépenses et équilibrer le budget.
N’oublions pas que si le maire David Miller avait réussi à convaincre ses «amis» du syndicat de ne pas abuser de leur situation privilégiée et de ne pas prendre la population en otage à l’été 2009, il se serait représenté et aurait été réélu.
David Miller a au moins posé un geste honorable en se retirant de la vie politique municipale après avoir été trahi. Souhaitons qu’on lui offre l’occasion de continuer de contribuer au développement de la métropole qu’il n’a pas si mal gérée depuis 2003.