Notre plus longue campagne électorale prend fin ce lundi 19 octobre. Après cinq grands débats des chefs, de multiples rencontres de candidats locaux, un barrage de publicité et bien sûr une couverture médiatique de tous les instants, on est au fait des promesses et des idées de chaque parti, de même que des forces et des faiblesses de chacun des trois aspirants premiers ministres.
Voici, dans un certain ordre (personnalités, économie, sécurité, démocratie), quelques ultimes considérations:
Stephen Harper est ce qu’il est
Plusieurs personnes détestent passionnément les Conservateurs en général et Stephen Harper en particulier. Les autres chefs ne me semblent pas inspirer de tels sentiments, parfois informés, souvent irrationnels.
Curieusement, le pragmatisme, proche de la démagogie, est considéré comme une vertu, alors que les principes et la cohérence sont suspects… sauf quand on est surpris à ramer à contre-courant de l’opinion majoritaire comme Trudeau et Mulcair dans l’affaire du niqab.
Mais ce sont les Conservateurs qui sont plus souvent accusés d’être «idéologiques», comme si les Libéraux et les Néo-Démocrates ne s’inspiraient d’aucune philosophie particulière.