Victimes de leur succès, les Improbables ont du refuser l’entrée à plusieurs personnes mardi soir dernier au Fox and Fiddle. La grande finale opposait les rouges et les bleus, comme lors de la toute première rencontre, et était arbitrée par le capitaine des jaunes.
On retiendra que les bleus, outsiders de ce dernier match pour la victoire ont réussi à faire flancher des rouges qui semblaient destinés au trophée. Dans le sport tout peut arriver!
On retrouvait dans quasiment les mêmes joueurs que lors du tout premier match qui avait opposé les rouges et les bleus. Entre temps, ils se sont entraînés, ont progressé et sont forgés une amitié, une passion qui se traduit sur l’aire de jeu.
Après cinq ans d’improvisation en France, Alban découvrait le haut niveau du Canada. «J’étais trop entraîné comme un Français. Il y a beaucoup moins de challenge. Là il y a une émulation, surtout quand tu joues les finales. C’est un esprit de sport, tu joues chaque point à fond. »
Alban a dû s’adapter à la rigueur du jeu au Canada, berceau de l’improvisation et aussi aux différents accents et cultures qui composent l’équipe des Improbables. «Au début j’étais sur un fil, mais au bout de six mois ça va!» Pas évident de comprendre les «jokes» venues de toute la francophonie.