Fête à la française devant Crêpes à Gogo

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Publié 21/07/2009 par Annik Chalifour

Véronique Perez, propriétaire du petit restaurant Crêpes à GoGo à Yorkville, a invité les gens du quartier et les vacanciers à une soirée festive improvisée, mardi 14 juillet. Histoire de célébrer, en toute convivialité, la Fête nationale des français.

Vers 19h, mardi 14 juillet, le soleil était au rendez-vous sur les cafés d’ambiance du quartier Yorkville. Une soirée parfaite pour siroter un verre de cidre frais, gentiment offert aux passants, par la sympatique propriétaire de Crêpes à Gogo.

Même si le restaurant est petit, à peine quelques tables plus trois tabourets au bord de l’unique grande fenêtre, l’atmosphère festive à la française y était garantie.

La propriétaire avait disposé quelques tables sur le trottoir de la rue Yorkville, face à son commerce. Un décor digne des cafés parisiens!

De petits drapeaux bleus, blancs, rouges, accrochés un peu partout, flottaient au son de l’accordéon joué par le musicien du resto, Ronen Segall.

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Un client assis à l’extérieur, guitare à la main, fêtait à sa façon, parmi les dégustateurs de crêpes. Les crêpes de Véronique surprennent par leurs garnitures composées de mélanges inusités. La confiture côtoie le mozzarella, alors que le brie s’allie aux pousses d’épinards, pour ne mentionner que quelques-unes des recettes originales de la propriétaire.

De nombreux habitués du resto étaient accueillis par les trois baisers traditionnels de la part de la proprio, tandis qu’elle lançait des sourires espiègles aux gens de passage. Un 14 juillet fêté dans la joie de vivre!

Un brin d’histoire

Saviez-vous qu’un jour de l’an 1490, la Duchesse Anne âgée de 13 ans, se promenait avec une petite suite sur les terres de son père François de Bretagne, près du château de Nantes où elle était née.

Pris dans une tempête, le groupe s’est réfugié dans la hutte d’un modeste bûcheron, qui bien que vivant de façon très humble avec sa famille, dit à Anne et sa suite qu’ils étaient les bienvenus.

La hutte ne contenait rien d’autre que de la farine de blé noir et les promeneurs étaient affamés. C’est alors que la fille du bûcheron transforma cette farine en gâteaux, qu’elle fit cuire sur le foyer.

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Parmi les jeunes gens accompagnant la Duchesse, il y avait le Page Pierre qui tomba vite amoureux de la jeune cuisinière. Une année plus tard, en 1491, il épousait la jeune paysanne, créatrice de la crêpe.

Le fils né de ce mariage fit connaître la crêpe à la cour du Roi François Premier, qui devint l’un des plats favoris du roi épicurien et bon vivant.

La France à Toronto

Parmi les francophones en général vivant en Ontario et nés à l’extérieur du Canada, près de 44% sont originaires d’Europe francophone, selon les statistiques 2005 de l’Office des affaires francophones.

Les Français, pour leur part, contribuent sans contredit à la vitalité franco-torontoise. Ne serait-ce qu’à travers les nombreux restaurants de cuisine française hauts de gamme, situés au sein des quartiers les plus prisés de la Ville-Reine. Sans oublier les charcuteries, fromageries, et pâtisseries françaises disponibles un peu partout.

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S’ajoute à la gastronomie française bien présente à Toronto, une programmation d’activités socioculturelles spécialement dédiée aux amoureux de la France.

Cet été, on peut aller admirer une superbe collection de photos sur les squares parisiens, présentée à la galerie Pierre-Léon de l’Alliance française de Toronto.

D’autre part, l’Association France-Canada de Toronto à caractère culturel et social, organise régulièrement des événements visant la promotion de l’amitié franco-canadienne sous tous ses aspects.

Par ailleurs, la Maison de la presse internationale, dans le quartier Yorkville au centre-ville, offre plusieurs oeuvres d’auteurs classiques de la France, ainsi que les principaux quotidiens français et magazines du monde francophone.

Le Consulat de France et la Chambre de commerce de la France ont pignon sur rue à proximité de ce quartier d’ambiance, largement fréquenté par les expatriés français, belges et suisses.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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