Que la semaine fut longue, tant pour les gros fournisseurs d’accès à Internet, que pour les utilisateurs et bien évidemment pour le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Les débats sur la tarification à l’utilisation ont soudé les internautes contre les géants des télécoms. Les politiques ont également fait leur entrée dans la bataille
Le 25 janvier dernier, le CRTC prenait la décision d’obliger les petits fournisseurs d’accès à Internet à facturer leurs clients selon leur utilisation. Sourire sur la face de Bell, Telus et Rogers, grimace du côté des clients et des petits revendeurs.
Le 31 janvier, la colère gronde sur la toile et oblige le ministre Tony Clement à déclarer qu’il va étudier le problème. Stephen Harper s’en mêle en indiquant via Twitter, peut-être pour prouver son attachement aux nouvelles plates-formes de réseaux sociaux, qu’il est contre cette mesure.
Pourquoi une telle levée de boucliers?
Si le gouvernement en place prend la question autant à coeur, c’est que des élections sont peut-être à prévoir et que les partis d’opposition ont déjà participé à la levée de boucliers contre la décision du CRTC.
«Les libéraux croient à plus de concurrence sur l’Internet, et non moins», a affirmé Pablo Rodriguez, porte-parole libéral responsable du Patrimoine.