Le retour des États-Unis, le plus gros client de l’Ontario (78%), loin devant le Royaume-Uni (6%), Hong Kong (2%), la Chine (1%) et le Mexique (1%), pousse en avant l’économie de la province.
Le chiffre d’affaires à l’exportation de 164 milliards $ s’accroîtrait de 7% en 2014 et de 10% en 2015; un «bol d’air frais» pour les industriels et les 18 000 exportateurs ontariens.
La reprise économique américaine, couplée à la baisse du dollar canadien (à cause de la baisse du prix du pétrole), sont les deux facteurs de cette croissance: + 3,5% des exportations ce troisième trimestre.
Peter Hall, économiste en chef de l’agence Exportation et développement Canada (EDC), prévoit que les ventes du secteur automobile et ses pièces détachées, qui composent 35% des exportations de l’Ontario, progresseront de 8%.
La profusion de crédits associés aux solutions de financement tire la demande en véhicules des consommateurs américains. La bonne santé de l’emploi et la réduction de l’endettement des ménages de nos voisins du Sud procurent un avantage prépondérant au secteur automobile de l’Ontario (92,5% de la production canadienne).