Et si le Québec avait attaqué le Pontiac…

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Publié 26/08/2008 par Philippe Porée-Kurrer

Imaginons… Le Québec est indépendant depuis une quinzaine d’années, mais, du fait de sa population anglophone, le Pontiac a toujours voulu demeurer attaché au Canada dont il se sent plus proche. Alors que commencent les Jeux olympiques de Lagos, profitant de ce qu’il croit être un moment d’inattention internationale, le président du Québec arrose les «rebelles» du Pontiac d’une pluie de missiles. Tu restes chez nous ou ben j’te tue! Badaboum!

Irrité, le Canada décide d’intervenir au Québec. Mais, parce qu’il est plus gros – et qu’il a le pétrole – toute la communauté conspue le méchant Canada en oubliant que, appuyé par de lointains amis, c’est le président québécois qui a commencé.

Comment? Ce scénario est plagié? Non, pas du tout c’est seulement le remake de ce qui s’est passé à partir de l’inauguration des Jeux olympiques 2008.

Si l’on ajoute à cela qu’en 2008, l’habitude n’était pas perdue de regarder la Russie comme si elle était encore un empire stalinien, même si dans les faits elle était devenue plus capitaliste que les États-Unis, il y avait alors tous les ingrédients pour que le monde se retrouve en guerre totale, exactement comme la Seconde Guerre mondiale avait débuté par l’invasion de la Tchécoslovaquie.

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Qu’est-ce qui a empêché que n’éclate alors un troisième conflit planétaire? La simple lettre d’un lecteur parue dans L’Express de Toronto et qui a fait prendre conscience aux gens que, non, les Russes n’étaient pas plus méchants que les autres. Qu’il y avait seulement que, de leur point de vue de «mal-aimés», ils voyaient les choses différemment.

Bien sûr, tout ceci est fictif. Malheureusement, il y a bien eu un conflit planétaire qui a débuté en 2008. Il visait la prise de contrôle des richesses pétrolières de la Sibérie par les magnats de «l’Ouest», jaloux de ceux de «l’Est». Ils avaient seulement oublié de calculer qu’il n’y aurait plus ensuite assez de consommateurs pour justifier la prise de contrôle de tous ces gisements.

De Grâce! Ne nous laissons pas entraîner dans une propagande visant à nous faire croire que là-bas, ailleurs, ils sont plus méchants que nous. C’est ainsi que commencent les guerres dont ceux qui restent se demandent après: pourquoi ?

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