Imaginons… Le Québec est indépendant depuis une quinzaine d’années, mais, du fait de sa population anglophone, le Pontiac a toujours voulu demeurer attaché au Canada dont il se sent plus proche. Alors que commencent les Jeux olympiques de Lagos, profitant de ce qu’il croit être un moment d’inattention internationale, le président du Québec arrose les «rebelles» du Pontiac d’une pluie de missiles. Tu restes chez nous ou ben j’te tue! Badaboum!
Irrité, le Canada décide d’intervenir au Québec. Mais, parce qu’il est plus gros – et qu’il a le pétrole – toute la communauté conspue le méchant Canada en oubliant que, appuyé par de lointains amis, c’est le président québécois qui a commencé.
Comment? Ce scénario est plagié? Non, pas du tout c’est seulement le remake de ce qui s’est passé à partir de l’inauguration des Jeux olympiques 2008.
Si l’on ajoute à cela qu’en 2008, l’habitude n’était pas perdue de regarder la Russie comme si elle était encore un empire stalinien, même si dans les faits elle était devenue plus capitaliste que les États-Unis, il y avait alors tous les ingrédients pour que le monde se retrouve en guerre totale, exactement comme la Seconde Guerre mondiale avait débuté par l’invasion de la Tchécoslovaquie.