Organisme de bienfaisance entièrement consacré à la promotion du français au Québec comme au Canada, la nouvelle Fondation pour la langue française a notamment conçu des ateliers destinés à des athlètes canadiens désireux de savoir quelques mots dans la langue de Maurice Richard ou de Marianne Saint-Gelais.
C’est nul autre que Dany Laferrière qui parraine la FLF, axée d’abord et avant tout sur l’aspect ludique et social de la langue française, et non sur des cours.
Celle-ci prend le relais de la Fondation Langelier, créée en 1988 par la Société Saint-Jean-Baptiste, du nom du marchand de pianos, J. Donat Langelier, un homme d’affaires engagé montréalais du milieu du XXe siècle. Il souhaitait participer à l’essor des communautés francophones au Canada anglais.
«Briser la glace»
Financée par le Secrétariat québécois à la promotion et à la valorisation de la langue française, la Fondation, dans son volet sportif, permettra de «briser la glace» entre les sportifs, leurs admirateurs et les journalistes, comme le mentionne la directrice du développement Julie Gagné.
Mère de deux athlètes de haut niveau qui devaient faire face aux médias anglophones, elle a eu l’idée d’offrir des ateliers à des athlètes qui viennent notamment s’entraîner au Québec et qui voudraient tisser des liens avec la communauté d’accueil.