L’homme au crâne rasé et au tatouage assorti au pitbull assis au garde-à-vous au bout de la laisse balance la tête au rythme des décibels technos de la radio chromée posée par terre à ses côtés.
Non loin, assises sur un banc du parc, deux dames âgées, fichu sur la tête et robe large, discutent impassibles. Dubitative, je fais mes premiers pas dans la capitale russe, riche en art, en histoire et en contrastes.
Avec 12 millions d’habitants intra-muros, Moscou est la ville la plus peuplée d’Europe et aussi celle dont le budget est le plus élevé comparé à celui de toutes les autres capitales européennes (52 milliards $ en 2012, comparé à 10 milliards $ pour Toronto qui compte moins de 3 millions d’habitants).
Ses universités et ses tours en verre et en béton se juxtaposent aux épais blocs de ciment gris, logements du peuple sous l’ère soviétique. De petites boutiques dans les sous-sols de maisons de ville ou cachées à l’arrière d’autres boutiques côtoient les magasins de marque.
Pas de mendicité dans les rues. Quelques belles voitures, des téléphones cellulaires à l’oreille, partout. Une jeunesse pleine de vie qui s’amuse et des femmes qui se couvrent les cheveux en entrant dans les églises.
Moscou intrigue
Le centre névralgique de Moscou se trouve sur la Place Rouge. Manifestations, célébrations et tourisme occupent l’endroit.