Le Regroupement ethnoculturel des parents francophones de l’Ontario (REPFO) a organisé une journée d’information destinée aux familles francophones ethnoculturelles, samedi 11 septembre, au centre communautaire Don Montgomery à Scarborough pour souligner l’ouverture des nouveaux bureaux de REPFO à Toronto. Le REPFO, créé il y a dix ans à Ottawa, vise à appuyer les parents issus de minorités raciales et ethnoculturelles francophones dans leur rôle familial et scolaire à travers l’Ontario.
Le nouveau bureau du REPFO à Toronto, situé au 2387 avenue Eglinton est, Suite 2, permettra de mettre en place des activités pour les jeunes et leurs familles en partenariat avec les Conseils scolaires et les écoles de langue française de la région torontoise. L’organisme regroupe plus d’une centaine de familles dont les parents sont issus de différents pays de la francophonie. Frédéric Nzeyimana en est le directeur régional.
Il est à noter que M. Nzeyimana se présente comme conseiller scolaire dans l’Est de Toronto au Conseil public. Il est notamment opposé à François Guérin (voir article à ce sujet dans la même édition) qui sollicite un 4e mandat.
«Le REPFO vient pallier à l’échec de la politique d’immigration en matière des services d’établissement dans les écoles. Le défi consiste à faire comprendre la responsabilité parentale dans le contexte ontarien, plus précisément à éduquer les parents vis-à-vis de leur rôle à l’école», a déclaré M. Nzeyimana.
«L’immigration emmène la francophonie mondiale dans nos écoles de langue française à Toronto avec des familles provenant de divers pays d’Afrique centrale, de l’Ouest et de l’Est, du Maghreb, de l’océan Indien, des Caraïbes et du Moyen-Orient», a réitéré le directeur du REPFO.
«Chacun arrive avec un concept de l’éducation propre à son pays d’origine, qui diffère de celui du Canada.»
«Le mot «école» ne veut pas dire la même chose pour tout le monde»
«Bien que les parents, dès leur arrivée, reçoivent une tonne d’informations et de ressources liée à l’école, encore faut-il s’assurer qu’ils ont bien compris la définition du mot «école» dans le contexte ontarien, qui signifie un «environnement d’apprentissage», a ajouté le directeur.
