Un grand ouf de soulagement a été entendu vendredi à travers toute la province au fur et à mesure que la nouvelle était relayée. Les francophones vont enfin participer directement à la planification des services de santé en français. Ce défaut de gestion entraînait de nombreuses plaintes auprès du Commissariat aux services en français, témoins de l’agacement général qui régnait au sein de la communauté.
Deb Matthews, ministre de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, a annoncé qu’au moins cinq nouvelles entités de planification des services de santé en français seront créées à l’échelle de la province aux termes d’un nouveau règlement pris en application de la Loi de 2006 sur l’intégration du système de santé local.
Ces entités seront choisies par la ministre de la Santé et des Soins de longue durée et collaboreront avec les 14 réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) de la province afin de s’assurer que la planification locale des soins de santé tienne compte des besoins des collectivités francophones.
Au 1er juillet 2010, ces nouvelles plate-formes prendront effet et devront fournir aux RLISS des méthodes pour faire participer la communauté francophone dans les régions, les besoins et les priorités en matière de santé, l’identification des services et les fournisseurs ainsi que les possibles améliorations des services en français dans la région.
Participer à l’amélioration de nos services
Gérard Parent, directeur des Centres Accueil Héritage à Toronto n’a qu’un mot à la bouche: «Enfin! ». «La loi est là depuis plus de 20 ans et on attend encore pour la mise en place de services en français. Il faut espérer que le gouvernement donne du pouvoir à ces entités.»