Éducation, nouvelles technologies, le Sénat français cherche des idées au Canada

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Publié 20/04/2010 par Guillaume Garcia

Comment réintégrer dans le processus scolaire les élèves victimes de décrochage, quelles solutions pour la numérisation des ouvrages de bibliothèque et les solutions pour lutter contre le piratage d’oeuvres protégées, voilà autant de points que sont venus observer les sénateurs membres de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication. Pendant une semaine, ils ont parcouru le pays de Montréal à Vancouver en passant par Toronto et Ottawa, à la recherche de dispositifs, de solutions dont ils feront état dans un rapport une fois rentrés en France.

La délégation de sénateurs français siégeant à la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication s’est arrêtée à Toronto, à l’Alliance française pour une petite réception protocolaire où le Jérôme Cauchard, consul général de France à Toronto, Jacques Legendre, président de la commission et Madeleine Meilleur, ministre déléguée à la francophonie ont chacun donné de brefs discours traitant des relations entre le Canada et la France.

Présentés par le nouveau président du Conseil d’administration de l’Alliance française de Toronto, les orateurs ont tous insisté sur la place spéciale qui doit être accordée à la culture francophone partout dans le monde et plus particulièrement en Ontario et à Toronto.

Le président de la commission a même précisé qu’un texte de loi était en préparation au Sénat pour assurer de la volonté de la France à soutenir la présence culturelle française à l’étranger.

Madeleine Meilleur a quant à elle rappelé que le combat pour le français en Ontario était un combat quotidien, «de tous les instants», et qu’il fallait le mener, comme certaines femmes l’avaient mené à coups d’aiguilles à chapeau pour défendre leurs écoles en français au début du siècle. Tous les moyens sont bons!

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Les délégués de la commission sénatoriale avaient, dans la journée, visiter les services pédagogiques de l’Ontario, pour observer quelles pouvaient être les méthodes employées pour remettre les élèves en échec scolaire sur le chemin de la réussite.

«Ce sont des problèmes que nous rencontrons aussi en France et nous sommes à la recherche d’autres regards», explique Jacques Legendre.

Ils ont par ailleurs discuté avec leurs homologues canadiens au sujet du piratage informatique et de la protection des droits d’auteurs, domaine où la France est plus sévère que le Canada.

«Pour le coup, c’est eux qui avaient des questions», s’amuse le président de la commission sénatoriale.

Les gouvernements et les institutions parlementaires ont tout intérêt à échanger le plus possible sur des sujets tels que le piratage informatique et la protection des droits d’auteur puisqu’Internet étant international, les différences de législation créent les défaillances du système permettant aux internautes de s’enregistrer ou d’héberger les serveurs dans des pays aux règles plus souples.

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En France, la loi relative au piratage informatique, HADOPI est passée récemment, il faudra donc attendre pour voir de possibles conséquences apparaître et tirer des conclusions sur la pertinence de la loi, dont le texte a largement fait débat au sein de la population.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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